NAM’In Move : animation de la participation citoyenne dans le cadre de la modernisation des lignes TEC de quartiers namurois
Date de début | 2017 |
Date de fin | 2017 |
Territoire | Namur (Jambes/Erpent et Belgrade) |
Thématiques | Mobilité |
Métier | Information, animation & sensibilisation |
Partenaire | TEC Namur-Luxembourg, Ville de Namur, SPW |
Financeur | TEC |
Dans le cadre de la modernisation des lignes de bus et l’arrivée de bus hybrides sur le territoire de Namur, le TEC Namur-Luxembourg et les partenaires du projet Nam’in Move ont souhaité mettre en place une dynamique participative, afin d’alimenter et d’enrichir du regard citoyen la reconfiguration du réseau, essentiellement la ligne 8, couvrant principalement les quartiers de Jambes/Erpent et Belgrade.
A cette fin, le partenariat a désigné Espace Environnement pour accompagner, encadrer et animer ce processus participatif, par le biais d’une enquête auprès des riverains et usagers, et l’animation d’ateliers participatifs avec deux panels de citoyens issus de Belgrade et Jambes/Erpent.
Espace Environnement a pris en charge la réalisation de l’enquête, basée sur des scénarios proposés par le TEC afin de réunir l’avis du plus grand nombre sur ces possibilités de modification du réseau TEC. En parallèle, des panels de citoyens ont été mis en place, par quartier, afin d’organiser des ateliers et de débattre des propositions.
Le 16 janvier 2017, une conférence publique a été organisée en vue d’informer les namurois sur les objectifs du projet, les différents scénarios possibles élaborés par le TEC, le processus participatif à mettre en place et les moyens mis à disposition pour y prendre part. Cette conférence était également l’occasion du démarrage de l’enquête visant à recueillir l’avis des citoyens sur ces scénarios, ainsi que l’appel à candidature pour participer aux panels de citoyens.
Clôturée un mois plus tard, l’enquête a mobilisé plus de 500 Namurois, et a ainsi permis d’alimenter le débat sur les scénarios proposés. Ces résultats ont été présentés lors d’un atelier participatif avec les 30 citoyens candidats, afin qu’ils puissent s’en inspirer pour argumenter et réfléchir à des alternatives aux scénarios initiaux.
A l’issue du deuxième atelier, des propositions de modification des scénarios ont été dessinées, à proposer au TEC.
Le troisième atelier a eu pour objectif de découvrir le scénario retenu par le service technique du TEC et d’en affiner les propositions, en termes de fréquence et d’amplitude, en termes de priorisation de lignes.
Le 20 mars, une présentation de l’ensemble de la démarche initiée a eu lieu, auprès du public afin de communiquer sur les avancées réalisées et les scénarios retenus.
La démarche a mobilisé différentes techniques et méthodes participatives afin de recueillir l’avis des citoyens : l’enquête par questionnaires, les séances d’information et les ateliers participatifs.
Au final, la démarche a permis de mettre en débat les scénarios initialement proposés par le TEC, de recueillir l’avis des citoyens, qu’ils soient riverains, habitants ou usagers des lignes concernées. Les travaux réalisés en groupes, par quartier, ont permis de formaliser une/des proposition(s) alternative(s) aux scénarios présentés, à proposer au TEC. Ainsi, le scénario final n’est pas l’un des trois scénarios initiaux mais un scénario alternatif, tenant compte, quand cela a été possible, des avis des participants.
Les bus hybrides étant arrivés et ayant commencé à rouler sur le sol namurois, les modifications des lignes, permettant une optimisation du matériel roulant, devraient pouvoir être opérationnelles dès janvier 2018.